Qui sommes-nous ?
Il est paradoxal de constater que le secteur de la santé où l’on se préoccupe le plus de la santé des personnes, à savoir le système de santé, est aussi celui où les préoccupations écologiques ont peu le droit de cité.
Pour cette raison, plusieurs sociétés savantes et associations professionnelles se sont regroupées pour créer CERES ou Collectif Eco-responsabilité en santé afin de “rendre le monde de la santé conscient de son rôle et de son implication dans le développement durable”. Sans méconnaitre le travail accompli de chaque Sociétés spécialisées, CERES a pour ambition de mobiliser l’ensemble des acteurs du système de santé en agrégeant un « groupe pluraliste, transversal interdisciplinaire, interprofessionnel » impliquant l’ensemble des acteurs du système de santé dont les patients. Les changements de comportements à l’échelle individuelle peuvent permettre une réduction de l’empreinte carbone de l’ordre de 20% : les objectifs climatiques ne sauraient être atteints sans une transformation systémique à l’échelle collective.
Les principales missions sont en autre :
- Diffuser le concept et la culture d’éco-responsabilité en Santé dans la communauté des soignants au sens le plus large
- Promouvoir la nécessité de la mise en œuvre de plan d’action éco-responsable au sein du système de santé
- Intégrer l’éco-responsabilité dans le cadre plus global du développement durable qui ne se limite pas à l’aspect environnemental mais intègre aussi l’aspect économique et l’aspect humain
- Favoriser la collaboration entre différentes spécialités et corps de métiers impliqués dans le développement durable (répertorier les différentes initiatives et mettre en réseau les acteurs)
- Mettre à la disposition des différents acteurs les moyens permettant l’implémentation de protocoles d’éco-responsabilité et de développement durable (recommandations, modèles, circuits, outils)
Notre détermination est à la hauteur de celle du colibri, face à l’immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! »
Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. »